Partenariats public-privé dans l’espace UEMOA: Les Etats membres examinent la stratégie et les projets de textes juridiques pour encadrer et attirer davantage les investisseurs
Selon madame Hadizatou Rosine COULIBALY/SORI, la démarche communautaire engagée pour l’encadrement et la promotion des PPP fait suite aux instructions reçues lors de la Conférence des chefs d’Etats et de gouvernements de l’UEMOA en juin 2012 en réponse au rapport du Haut comité ad’hoc sur le financement des économies des Etats membres. Ce rapport, a-t-elle rappelé, soulignait la nécessité d’envisager le partenariat public-privé comme une solution appropriée pour répondre aux besoins grandissants des pays de l’Union en infrastructures. Six ans après ces instructions, le ministre de l’Economie, des Finances et du Développement du Burkina Faso se réjouit du fait que l’espace économique ait abouti à des textes consensuels produits par l’ensemble des experts des différents pays membres. De son avis, face aux importants besoins de financement des économies des pays de l’union, de l’amenuisement de l’aide publique, de la rationalisation des ressources publiques et de la forte demande d’infrastructures pour améliorer les conditions de vie des populations et assurer leur bien-être, la mobilisation du financement privé et le recours à l’expertise du secteur privé à travers un PPP constituent une des voies sûres pour pallier l’insuffisance d’infrastructures publiques lourdes, nécessitant un amortissement sur de longues périodes. Hadizatou Rosine COULIBALY/SORI a, au nom du gouvernement burkinabè, saisi l’occasion pour remercier la Commission de l’UEMOA pour l’honneur fait au Burkina Faso d’abriter l’importante rencontre ministérielle consacrée à l’examen et à la validation des projets de stratégie et de directives sur les PPP.
Pour la commissaire du Département du développement de l’entreprise, des mines, de l’énergie et de l’économie numérique de l’UEMOA, madame Fily Bouaré SISSOKO, qui a prononcé le discours du président de la Commission de l’UEMOA, le partenariat public-privé suppose un partage des responsabilités et des risques entre l’Administration et le secteur privé. Ce partage doit être garanti par un contrat de longue durée avec des dispositions qui sauvegardent les intérêts de chacune des parties. Ce partage suppose également une confiance mutuelle et le respect des engagements. «La mise en œuvre des projets PPP requiert un équilibre entre l’intérêt général orienté vers des prix accessibles aux populations et la recherche du profit nécessaire à l’existence de l’entreprise. Cette équation est celle que tous les partenaires engagés dans le partenariat public-privé sont appelés à résoudre», a-t-elle déclaré avant d’ajouter que le PPP requiert l’amélioration continue de l’environnement des affaires. A l’entendre, après l’étape d’examen et de validation par les ministres sectoriels, les projets de textes seront soumis au Conseil des ministres statutaire au premier semestre de 2019.
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