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Programmation budgétaire et économique pluriannuelle 2021-2023: Les grandes lignes et priorités expliquées aux députés burkinabè


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Le ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Lassané KABORE, était face aux députés, ce mardi 30 juin 2020. En compagnie du ministre délégué chargé du Budget, Edith Clémence YAKA et d’une équipe technique de son département, il a présenté le Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (DPBEP) 2021-2023 à la Représentation nationale. Cette présentation intervient, après l’adoption dudit document en Conseil des ministres, lors de sa séance du 24 juin 2020



Selon le ministre KABORE, les priorités retenues dans le cadre de la préparation du budget de l’Etat, exercice 2021, reposent sur les axes stratégiques du PNDES et les défis liés au contexte économique et social actuel. Il s’agit du renforcement de la sécurité et de la cohésion sociale; de la promotion d’une bonne gouvernance; du développement du capital humain et de la dynamisation des secteurs porteurs pour l'économie.

Sur la base d’hypothèses liées, au plan international, au cours du dollar US, de l’or, du zinc, du baril de pétrole, etc, et au plan national, la production céréalière, l’or, le zinc, le manganèse, les recettes budgétaires se situeraient à 2 176,98 milliards de F CFA en 2021; 2 223,70 milliards de F CFA en 2022 et 2 535,53 milliards de F CFA en 2023, soit un accroissement annuel de 7,78%.

Les ressources extérieures se chiffreraient à 229,76 milliards de F CFA en 2021; 91,33 milliards de F CFA en 2022 et 204,31 milliards de F CFA en 2023. Les ressources propres s’établiraient à 1 947,22 milliardsde FCFA en 2021; à 2 132,37 milliards de FCFA en 2022 et 2 331,22 milliards de FCFA en 2023, soit un taux d’accroissement annuel moyen de 11,93% sur la période 2021-2023.

Les recettes fiscales passeraient de 1 731,39 milliards de FCFA en 2021 à 1 893,07 milliards de F CFA en 2022 et 2 069,71 milliards de FCFA en 2023 correspondant à un taux d’accroissement moyen de 12,96% l’an. Ainsi, le taux de pression fiscale se situerait à 18,03% en 2021 ; 18,25% en 2022 et 18,41% en 2023 contre une prévision de 16,13% en 2020.

En ce qui concerne les dépenses budgétaires, elles se situeraient à 2 717,78 milliards de F CFA en 2021 ; 2 681,62 milliards de F CFA en 2022 et 2 924,38 milliards de F CFA en 2023, soit un taux annuel moyen de progression de 5,40%.

Les dépenses courantes sont évaluées respectivement à 1 827,10 milliards de F CFA en 2021; 1 842,96 milliards de F CFA en 2022 et 1 861,08 milliards de F CFA en 2023. Elles représentent en moyenne 66,53% des dépenses totales et absorbent 86,70% des ressources propres. Les dépenses de personnel sont estiméesà 950,00 milliards de FCFA en 2021, 990,00 milliards de FCFA en 2022 et 1 025,00 milliards de FCFA en 2023. La masse salariale se situerait à 52,23% en moyenne sur la période pour une norme communautaire de 35,0% maximum.

Les dépenses d’acquisitions de biens et services se chiffreraient quant à elles à 199,00 milliards de FCFA en 2021 ; 202,00 milliards de FCFA en 2022 et 205,00 milliards de FCFA en 2023 soit un taux d’accroissement annuel moyen de 3,64%. Les dépenses de transferts courants se chiffreraient à 504,00 milliards de FCFA en 2021 ; 503,00 milliards de FCFA en 2022 et 501,00 milliards de FCFA en 2023.

Les dépenses en capital passeraient de 890,68 milliards de FCFA en 2021 à 838,66 milliards de FCFA en 2022 pour se situer à 1 063,30 milliards de FCFA en 2023, soit un taux de progression moyen de 7,77%. Cette hausse s’explique essentiellement par l’accroissement des dépenses d’investissement financées sur ressources propres.

S’agissant des dépenses d’investissements sur ressources propres, elles sont projetées à 575,20 milliards de FCFA; 673,00 milliards de FCFA et 723,00 milliards de FCFA respectivement en 2021, 2022 et 2023, soit une hausse annuelle moyenne de 17,49%. Elles représentent en moyenne 72,36% des dépenses totales d’investissement et 30,70% des recettes propres de l’Etat.

Le déficit budgétaire ressortirait à 540,80 milliards de FCFA en 2021; 457,93 milliards de FCFA en 2022 et 388,85 milliards de FCFA en 2023. Le ratio encours de la dette publique rapporté au PIB nominal (norme ≤ 70% la norme communautaire)  passerait de 46,2% en 2021, à 45,1% en 2022 pour s’établir à 44,8% en 2023.

La présentation du DPBEP a été suivie d’un débat général sous forme de questions auxquelles le ministre KABORE a apporté des éléments de réponse. Les députés ont également fait  des suggestions et donné des orientations à prendre en compte dans la préparation du budget de l’Etat, exercice 2021. 


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