Intitulé « Renforcer la résilience financière face aux risques climatiques », le rapport analyse les impacts des chocs climatiques sur l’économie burkinabè et propose des pistes de solutions.

Selon la Banque Mondiale malgré le contexte difficile que traverse le Burkina Faso sa croissance économique devrait s’établir à 4,3% en 2023, tirée par la consommation privée et la consommation publique. Les secteurs primaires et tertiaires resteront les principaux moteurs de la croissance. Cette tendance devrait se poursuivre en 2024 et 2025.

Pour maintenir la dynamique, le Burkina dont l’économie repose en partie sur le secteur agro-sylvo-pastoral doit prendre des mesures pour faire face aux risques climatiques parmis lesquelles on note l'amélioration de l'infrastructure des données, l'élaboration d'une stratégie de financement des risques et une meilleure utilisation des instruments de financements des risques.

Prenant la pleine mesure de la situation, le gouvernement mène plusieurs actions dont l’exploitation judicieuse des eaux souterraines pour le développement de la culture de contre saison, la constitution de stocks nationaux de sécurité et de stocks d’intervention ainsi que l’assurance récolte indicielle (maïs et sorgho) dans les régions du Centre-Est, du Centre-Ouest et de la Boucle du Mouhoun.

Le Burkina Faso a aussi souscrit à une couverture d’assurance supplémentaire en 2016, 2017, 2018 et 2022 par l’intermédiaire du groupe African Risk Capacity.

DCRP/MEFP